Le décret qui fait entrer la trottinette électrique dans le code de la route ?

→ Le décret sur les trottinettes électriques …

Un décret encadrant l’usage des trottinettes électriques et autres EDP a enfin été publiée au Journal officiel, ce vendredi 25 octobre. Les médias parlent de la fin d’un flou juridique alors qu’en réalité, le code de la route se suffisait à lui-même lorsqu’il précisait simplement la notion de véhicule terrestre à moteur puisqu’une trottinette n’en déplaise aux médias et autres commentateurs, est un véhicule terrestre à moteur.

Le texte, entrera en vigueur en partie samedi 26 octobre et en partie au 1er juillet 2020..

Ce texte, qui modifie le code de la route s’adresse aux usagers, aux collectivités territoriales et aux forces de l’ordre et  vise à « définir les caractéristiques techniques et les conditions de circulation des engins de déplacement personnel », motorisés ou non motorisés, présentés comme de « nouvelles catégories de véhicules ».

→ L’âge minimum pour l’utilisation d’une trottinette électrique a été fixé à 12 ans

Les EDP ou « engins de déplacement personnel motorisés » ne peuvent être utilisés exclusivement que par un seul conducteur et âgé d’au moins 12 ans « âgé d’au moins 12 ans ».

Fini le temps où l’on se servait de ces EDP pour circuler alors à deux dessus. Par ailleurs, le décret interdit au conducteur de « pousser ou tracter une charge ou un véhicule » ou de « se faire remorquer par un véhicule ».

→ Les trottinettes électriques ne peuvent plus circuler sur les trottoirs

Le texte est clair : les trottinettes ne pourront plus circuler sur les trottoirs mais pourront en revanche y être garées à condition de ne pas gêner les piétons.

D’ailleurs, en ville elles circuleront exclusivement soit sur les pistes cyclables lorsqu’elles existeront, soit sur les routes comme les autres véhicules.

→ Les sanctions  prévues en cas de non-respect du texte par les conducteurs de trottinettes électriques ?

Le conducteur d’un EDP qui ne respecterait pas le texte risquerait alors une amende de 135 euros.

Par ailleurs, l’amende serait beaucoup plus importante, de l’ordre de 1500 euros, si la trottinette électrique dépassait les 25km/h !  En cas de récidive, l’amende est portée à 3000 euros. Fini ces vidéos d’inconscients circulant à grande vitesse (+ de 80km/h) sur le périphérique ou l’autoroute, du moins, en théorie.

En effet, les agents verbalisateurs vont vraisemblablement se heurter à des problèmes de preuves pour aller rechercher la vitesse possible sur un EDP !

→ Le port du casque et d’un gilet « jaune » est, enfin, obligatoire sur une trottinette électrique.

Quel automobiliste n’a pas manqué un jour de renverser un conducteur de trottinette électrique parce qu’il ne l’avait tout simplement pas vu… Nous espérons que cette obligation de port de casque et d’un gilet réfléchissant (seulement sur les routes, hors agglomération) va changer la donne et limiter le nombre d’accidents de la circulation dans lesquels malheureusement trop souvent, une trottinette électrique est impliquée. Peut-être aurait-il fallu, à notre sens, étendre cette obligation à toutes utilisations. Il est également interdit de rouler avec des écouteurs.

→ Le décret, en détail pour les plus curieux

Décret n° 2019-1082 du 23 octobre 2019 relatif à la réglementation des engins de déplacement personnel
NOR: INTS1913464D

Publics concernés : usagers de la route, collectivités territoriales, forces de l’ordre.
Objet : définir les caractéristiques techniques et les conditions de circulation des engins de déplacement personnel.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication, à l’exception des articles 4, 5, 7, 8 et 11 qui entrent en vigueur le 1er juillet 2020 .
Notice : le texte définit dans le code de la route les engins de déplacement personnel comme de nouvelles catégories de véhicule. Il définit leurs caractéristiques techniques, et leur usage sur la voie publique. Il prévoit notamment les équipements devant être portés par les conducteurs de ces véhicules ainsi que les espaces de circulation où ces conducteurs doivent et peuvent circuler en agglomération et hors agglomération. Il encadre les possibilités offertes à l’autorité détentrice du pouvoir de police de la circulation pour déroger à ce cadre général, cette autorité pouvant notamment autoriser la circulation sur le trottoir ou, sous certaines conditions, sur les routes dont la vitesse maximale autorisée est inférieure ou égale à 80 km/h. Il prévoit enfin les sanctions en cas de non-respect des dispositions applicables aux conducteurs des engins de déplacement personnel.
Références : le décret modifie la partie réglementaire du code de la route qui peut être consulté, dans sa rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).

Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l’intérieur,
Vu le règlement (UE) n° 168/2013 du Parlement européen et du Conseil du 15 janvier 2013 relatif à la réception et à la surveillance du marché des véhicules à deux ou trois roues et des quadricycles, notamment son article 2 et le paragraphe 71 de son article 3 ;
Vu la directive (UE) 2015/1535 du Parlement européen et du Conseil du 9 septembre 2015 prévoyant une procédure d’information dans le domaine des réglementations techniques et des règles relatives aux services de la société de l’information, ensemble la notification n° 2019/198/F adressée à la Commission européenne le 6 mai 2019 ;
Vu le code pénal, notamment son article R. 610-1 ;
Vu le code de la route ;
Vu les avis du groupe interministériel permanent de la sécurité routière en date des 6 mai et 25 septembre 2019 ;
Vu les avis du Conseil national d’évaluation des normes en date des 9 mai et 3 octobre 2019 ;
Le Conseil d’Etat (section des travaux publics) entendu,
Décrète :

Article 1

Le code de la route est modifié conformément aux dispositions des articles 2 à 29 du présent décret.

Article 2

L’article R. 110-2 est ainsi modifié :
1° Au troisième alinéa, les mots : « de l’article R. 431-9, » sont remplacés par les mots : « des articles R. 412-43-1 et R. 431-9, » ;
2° Aux cinquième et onzième alinéas, après les mots : « cycles à deux ou trois roues », sont insérés les mots : « et aux engins de déplacement personnel motorisés » ;
3° Au quatorzième alinéa, après les mots : « véhicules non motorisés », sont insérés les mots : « à l’exception des engins de déplacement personnel motorisés » ;
4° Aux quinzième et seizième alinéas, après les mots : « doubles sens pour les cyclistes », sont insérés les mots : « et les conducteurs d’engins de déplacement personnel motorisés, ».

Article 3

Après le 6.13 de l’article R. 311-1, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :
« 6.14. Engin de déplacement personnel : engin de déplacement personnel motorisé ou non motorisé ;
« 6.15. Engin de déplacement personnel motorisé : véhicule sans place assise, conçu et construit pour le déplacement d’une seule personne et dépourvu de tout aménagement destiné au transport de marchandises, équipé d’un moteur non thermique ou d’une assistance non thermique et dont la vitesse maximale par construction est supérieure à 6 km/h et ne dépasse pas 25 km/h. Il peut comporter des accessoires, comme un panier ou une sacoche de petite taille. Un gyropode, tel que défini au paragraphe 71 de l’article 3 du règlement (UE) n° 168/2013 du Parlement européen et du Conseil du 15 janvier 2013 relatif à la réception et à la surveillance du marché des véhicules à deux ou trois roues et des quadricycles, peut être équipé d’une selle. Les engins exclusivement destinés aux personnes à mobilité réduite sont exclus de cette catégorie ;
« 6.16. Engin de déplacement personnel non motorisé : véhicule de petite dimension sans moteur. »

Article 4

Après le 6° du I de l’article R. 312-10, il est ajouté un 7° ainsi rédigé :
« 7° 0,90 mètres pour les engins de déplacement personnel motorisés. »

Article 5

Après le 11° du I de l’article R. 312-11, il est ajouté un 12° ainsi rédigé :
« 12° Engins de déplacement personnel motorisés : 1,35 mètre. »

Article 6

L’article R. 313-1 est ainsi modifié :
1° Au quatrième alinéa, après les mots : « tout conducteur d’un », sont insérés les mots : « engin de déplacement personnel motorisé ou d’un » ;
2° L’article est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Les dispositions des articles R. 313-2, R. 313-3, R. 313-3-1 à R. 313-3-4, R. 313-4-1, R. 313-6 à R. 313-17 et R. 313-17-1 ne sont pas applicables aux engins de déplacement personnel motorisés. »

Article 7

Au X de l’article R. 313-4, au V des articles R. 313-5 et R. 313-18, au III de l’article R. 313-19, au IV de l’article R. 313-20 et au troisième alinéa de l’article R. 313-33, après le mot : « tout », sont insérés les mots : « engin de déplacement personnel motorisé ou ».

Article 8

Au XIII de l’article R. 313-4, au XI des articles R. 313-5 et R. 313-18, au V de l’article R. 313-19, au VIII de l’article R. 313-20 et au dernier alinéa de l’article R. 313-33, après les mots : « tout conducteur d’un », sont insérés les mots : « engin de déplacement personnel motorisé ou d’un ».

Article 9

L’article R. 314-1 est ainsi modifié :
1°Au premier alinéa, après les mots : « appareils agricoles », sont insérés les mots : « et des engins de déplacement personnel motorisés » ;
2° Au cinquième alinéa, après les mots : « appareils agricoles », sont insérés les mots : « et les engins de déplacement personnel motorisés ».

Article 10

Au I de l’article R. 315-1, après les mots : « travaux publics », sont insérés les mots : « et des engins de déplacement personnel motorisés ».

Article 11

Après l’article R. 315-6, il est inséré un article R. 315-7 ainsi rédigé :« Art. R. 315-7.-. – I. – Tout engin de déplacement personnel motorisé doit être muni d’un dispositif de freinage efficace, dont les caractéristiques sont fixées par un arrêté du ministre chargé de la sécurité routière et du ministre chargé des transports.
« II. – Le fait de contrevenir aux dispositions du présent article ou à celles prises pour son application est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la première classe. »

Article 12

Au premier alinéa de l’article R. 316-4, après les mots : « quadricycles légers à moteur », à l’article R. 316-5, après les mots : « véhicules à deux ou trois roues », au premier alinéa de l’article R. 316-6, après les mots « appareils agricoles » et au I des articles R. 317-1 et R. 317-5, après le mot : « quadricycles », sont insérés les mots : « et des engins de déplacement personnel motorisés ».

Article 13

Après l’article R. 317-14, il est inséré un article R. 317-14-1 ainsi rédigé :« Art. R. 317-14-1. – Les dispositions des articles R. 317-8 et R. 317-9 ne s’appliquent pas aux engins de déplacement personnel motorisés. »

Article 14

L’article R. 317-16 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Elles ne sont pas applicables aux engins de déplacement personnel motorisés. »

Article 15

Au premier alinéa de l’article R. 317-23-1, après les mots : « un cyclomoteur », sont insérés les mots : « ou un engin de déplacement personnel motorisé ».

Article 16

Après l’article R. 321-4-1, il est inséré un article R. 321-4-2 ainsi rédigé :

« Art. R. 321-4-2. – Le fait de circuler sur la voie publique avec un engin de déplacement personnel motorisé dont la vitesse maximale par construction est supérieure à celle définie au 6.15 de l’article R. 311-1 est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.
« La confiscation, l’immobilisation ou la mise en fourrière peuvent être prescrites dans les conditions prévues aux articles L. 325-1 à L. 325-9. »

Article 17

Au dernier alinéa de l’article R. 321-15, après les mots : « véhicules de collection, » sont insérés les mots : « aux engins de déplacement personnel motorisés ».

Article 18

Au V de l’article R. 322-1, après les mots : « ne sont pas applicables », sont insérés les mots : « aux engins de déplacement personnel motorisés et ».

Article 19

Aux quatrième et cinquième alinéas de l’article R. 412-9, après les mots : « un conducteur », sont insérés les mots : « d’engin de déplacement personnel motorisé ou ».

Article 20

Au deuxième alinéa de l’article R. 412-19, après les mots : « pour le dépassement d’un » sont insérés les mots : « engin de déplacement personnel motorisé ou d’un ».

Article 21

A l’article R. 412-28-1, après les mots : « à double sens pour les », sont insérés les mots : « conducteurs d’engins de déplacement personnel motorisés et les ».

Article 22

Au 2° du II de l’article R. 412-34, après les mots : « à la main un », sont insérés les mots : « engin de déplacement personnel motorisé, un ».

Article 23

Après la section 6 du chapitre II du titre Ier du livre IV, il est inséré une section 6 bis ainsi rédigée :

« Section 6 bis
« Circulation des engins de déplacement personnel motorisés

« Art. R. 412-43-1. – I. – En agglomération, les conducteurs d’engins de déplacement personnel motorisés doivent circuler sur les bandes ou pistes cyclables. Lorsque la chaussée est bordée de chaque côté par une piste cyclable, ils doivent emprunter celle ouverte à droite de la route, dans le sens de la circulation.
« En l’absence de bandes ou pistes cyclables, ils peuvent également circuler :
« 1° Sur les routes dont la vitesse maximale autorisée est inférieure ou égale à 50 km/h. Les conducteurs d’engins de déplacement personnel motorisés ne doivent jamais rouler de front sur la chaussée ;
« 2° Sur les aires piétonnes dans les conditions définies au quatrième alinéa de l’article R. 431-9 ;
« 3° Sur les accotements équipés d’un revêtement routier.
« II. – Hors agglomération, la circulation des engins de déplacement personnel motorisés est interdite, sauf sur les voies vertes et les pistes cyclables.
« III. – Par dérogation aux dispositions des I et II, l’autorité investie du pouvoir de police de la circulation peut, par décision motivée :
« 1° Interdire la circulation des engins sur certaines sections des voies mentionnées aux I et II, eu égard aux nécessités de sécurité et de circulation routières, de fluidité et de commodité de passage ;
« 2° Autoriser la circulation des engins sur le trottoir, à condition qu’ils respectent l’allure du pas et n’occasionnent pas de gêne pour les piétons ;
« 3° Autoriser la circulation sur les routes dont la vitesse maximale autorisée est inférieure ou égale à 80 km/h, sous réserve que l’état et le profil de la chaussée ainsi que les conditions de trafic le permettent.
« IV. – Dans le cas où il est fait application des dispositions du 3° du III :
« 1° Tout conducteur d’engin de déplacement personnel motorisé doit :
« a) Etre coiffé d’un casque conforme à la réglementation relative aux équipements de protection individuelle, qui doit être attaché ;
« b) Porter, soit un gilet de haute visibilité conforme à la réglementation, soit un équipement rétro-réfléchissant dont les caractéristiques sont fixées par arrêté du ministre chargé de la sécurité routière ;
« c) Porter sur lui un dispositif d’éclairage complémentaire non éblouissant et non clignotant dont les caractéristiques sont fixées par arrêté du ministre chargé de la sécurité routière ;
« d) Circuler, de jour comme de nuit, avec les feux de position de son engin allumés ;
« 2° La personne âgée d’au moins dix-huit ans qui accompagne un conducteur d’engin de déplacement personnel motorisé âgé de moins de dix-huit ans doit s’assurer, lorsqu’elle exerce une autorité de droit ou de fait sur ce ou ces conducteurs, que chacun est coiffé d’un casque dans les conditions prévues au a du 1° ci-dessus.
« V. – Le fait, pour tout conducteur, de contrevenir aux dispositions du I et II ou aux restrictions de circulation édictées en vertu du 1° du III est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe.
« Dans le cas où trouvent application les dispositions du 2° du III, le fait pour tout conducteur d’engin de déplacement personnel motorisé de circuler sur le trottoir sans conserver l’allure du pas ou d’occasionner une gêne pour les piétons est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe.
« Dans le cas où trouvent application les dispositions du 3° du III, le fait pour tout conducteur d’engin de méconnaître les dispositions du b, du c et du d du 1° du IV est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe.
« Dans le cas où trouvent application les dispositions du 3° du III, le fait de ne pas respecter les règles relatives au casque fixées au a du 1° et au 2° du IV est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.

« Art. R. 412-43-2. – Il est interdit aux conducteurs d’engins de déplacement personnel motorisés de pousser ou tracter une charge ou un véhicule.
« Il est interdit aux conducteurs d’engins de déplacement personnel de se faire remorquer par un véhicule.
« Le fait de contrevenir aux dispositions du présent article est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe.

« Art. R. 412-43-3. – I. – Tout conducteur d’engin de déplacement personnel motorisé doit être âgé d’au moins douze ans.
« II. – Sans préjudice de l’application, le cas échéant, des dispositions du IV de l’article R. 412-43-1, lorsqu’il circule la nuit, ou le jour lorsque la visibilité est insuffisante, tout conducteur d’un engin de déplacement personnel motorisé doit porter, soit un gilet de haute visibilité conforme à la réglementation, soit un équipement rétro-réfléchissant dont les caractéristiques sont fixées par arrêté du ministre chargé de la sécurité routière. Le conducteur peut porter un dispositif d’éclairage complémentaire non éblouissant et non clignotant.
« III. – Les engins de déplacement personnel motorisés ne peuvent transporter qu’un conducteur.
« IV. – Le fait de contrevenir aux dispositions du II est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe.
« Le fait de circuler sur un engin de déplacement personnel motorisé en ne respectant pas les dispositions du III est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe.
« La personne âgée d’au moins dix-huit ans accompagnant un conducteur d’engin de déplacement personnel motorisé âgé de moins de douze ans, lorsqu’elle exerce une autorité de droit ou de fait sur ce conducteur, est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. »

Article 24

Aux deuxième et cinquième alinéas de l’article R. 415-2, après les mots : « autre qu’un », sont insérés les mots : « engin de déplacement personnel motorisé ou un ».

Article 25

Au III de l’article R. 415-3, après les mots : « passage aux », sont insérés les mots : « engins de déplacement personnel motorisés, aux ».

Article 26

L’article R. 415-4 est ainsi modifié :
1° Au III, après les mots : « qu’il s’apprête à quitter ainsi qu’aux », sont insérés les mots : « engins de déplacement personnel motorisés, aux » ;
2° Au IV, après les mots : « tout conducteur » sont insérés les mots : « d’engin de déplacement personnel motorisé ou ».

Article 27

Au 2° de l’article R. 415-15, après les mots : « l’une pour les » et après les mots : « ligne d’arrêt pour les », sont insérés les mots : « engins de déplacement personnel motorisés et les ».

Article 28

Le III de l’article R. 417-10 est ainsi modifié :
1° Au 2°, après les mots : « sauf en ce qui concerne les », sont insérés les mots : « engins de déplacement personnel, les » ;
2° Au 6°, après les mots : « à l’exception des », sont insérés les mots : « engins de déplacement personnel et des ».

Article 29

Au 8° du I de l’article R. 417-11, après les mots : « à l’exception des », sont insérés les mots : « engins de déplacement personnel motorisés et des ».

Article 30

Les dispositions des articles 4, 5, 7, 8 et 11 entrent en vigueur le 1er juillet 2020.

Article 31

La garde des sceaux, ministre de la justice, la ministre de la transition écologique et solidaire, le ministre de l’intérieur et le secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire, chargé des transports sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait le 23 octobre 2019.

Edouard Philippe

Par le Premier ministre :

Le ministre de l’intérieur,

Christophe Castaner

La garde des sceaux, ministre de la justice,

Nicole Belloubet

La ministre de la transition écologique et solidaire,

Elisabeth Borne

Le secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire, chargé des transports,

Jean-Baptiste Djebbari


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2019-10-25T10:28:40+01:00
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